La vielle à roue

À l’origine, la vielle à roue était un instrument d’élite ; à la cour de Versailles, et jusqu’au XVIIIème siècle, on compose pour la vielle, notamment Antonio Vivaldi. La révolution française va provoquer un second changement profond de l’usage de la vielle, qui revient alors dans le domaine des instruments régionaux et populaires.

Tombée en désuétude à la fin du XIXème siècle pour des instruments moins ingrats, la vielle à roue retrouvera un public et un cadre de pratique dans le mouvement folk des années 1970 ; aucun revivalisme ne laissera de côté cet instrument complexe mais symbole à la fois d’une société paysanne vigoureuse et d’une élite française glorieuse.

La vielle à roue est parfois utilisée en représentation, en passe­-rue, et en concert, en raison de son origine pan-occitane. Mais elle anime aussi nos temps informels, baletis et animations pédagogiques dans les écoles.

Les vielleux de la Farandole Biterroise ont choisit pour cet instrument difficile les meilleurs luthier français : Denis Siorat et Jean-Claude Boudet.